Temple zen France

Sons et rôles en stages zen

La vie dans un dojo ou dans un temple zen est rythmée par les sons : claquettes, métal, bois, cloches. Le bois est sonné par le premier Kyosaku, le métal par le responsable gen-maï.

Le schéma ci-dessous présente comment sonner le bois et le métal :

Au « Kaïjo » prononcé par le godo, le responsable gen-maï et le premier Kyosaku sortent du dojo. Les permanents au service sortent également pour s’apprêter à servir le repas du matin et à distribuer les soutras des repas. Le responsable gen-maï sonne le métal. À la troisième série, le premier Kyosaku sonne le bois en s’intercalant avec le métal. Le dernier coup est porté par le métal.

Bois et Grosse Cloche au Temple Zen du Caroux
Bois et Grosse Cloche au Temple Zen du Caroux
Comment sonner le bois et le métal
Comment sonner le bois et le métal

Le responsable gen-maï va ensuite placer la gen-maï sur l’autel à l’extérieur du dojo, tandis que le premier Kyosaku rentre dans le dojo pour sonner la grosse cloche pendant la cérémonie. Le second Kyosaku sonne le mokugyo.

Le responsable gen-maï attend le godo à côté du tatami disposé en face de la gen-maï, puis fait neuf paï avec lui.

Le pillier sert de référence de la posture pour les autres pratiquants. Il a également pour rôle d’aider le shusso dans le bon fonctionnement du dojo et peut par exemple être amené à ouvrir puis fermer les portes ou les fenêtres pour aérer la pièce lors du kin-hin. Les pilliers sont assis en zazen quand sonne le bois, soit dix minutes avant le début de la séance. Ils sont tournés vers l’assistance, dos au mur. Ils marchent normalement au kin-hin, parmi les autres pratiquants, mais au coup de cloche signalant la fin du kin-hin, ils se tiennent immobiles au milieu du cercle des pratiquants qui regagnent leur place. Ils portent le kesa, même au premier zazen du matin. S’il n’ont pas de kesa personnel, ils doivent s’en faire prêter un. Il y a jusqu’à quatre pilliers, en fonction de la taille du dojo et du nombre de participants. Tout pratiquant, ordonné ou non, peut être désigné pillier. Les pratiquants non ordonnés doivent porter un kimono noir lorsqu’ils sont pilliers. En sesshin, les pilliers changent chaque demi-journée.