Zazen, cœur du zen sōtō

Zazen est la posture de méditation assise, silencieuse et sans objet du Bouddha

Actualiser la posture du Bouddha

Quelle drôle d’idée de s’asseoir 1 heure face à un mur, sans bouger, ni parler, dans le silence ! C’est pourtant la pratique originelle du Bouddha, transmise d’Inde en Chine par maître Bodhidharma, de Chine au Japon par maître Dogen,  du Japon en Europe par maître Taisen Deshimaru, est pratiquée aujourd’hui par la sangha de maître Kosen dont dépend Zen Paris.

Zen Paris - Sesshin (dojo à Montreuil)

> La lignée des patriarches

Comment se déroule un zazen ?

  • Entrée dans le dojo et salut à l’autel dédié à Bouddha
  • Première assise en silence en posture de zazen
  • Marche méditative entre deux zazens : Kin-hin
  • Deuxième assise en silence en posture de zazen
  • Chant des sutras et prosternations
  • Salut à l’autel dédié à Bouddha et sortie du dojo

Posture, respiration et pensées

Ancrage au sol

La posture zazen se pratique assis, idéalement en posture du lotus, sur un zafu (coussin rond) posé sur un zafuton (petit tapis de sol). Les genoux poussent fermement le sol.

Se dresser vers le ciel

Le bassin basculé vers l’avant en antéversion permet de bien être en appui sur les ischions et de poser le dos en position verticale sur la troisième vertèbre lombaire. Le menton légèrement rentré facilite une nuque droite et la poussée naturelle de la tête vers le ciel.

Relâchement et points de contact
La main gauche repose sur la main droite posée sur la plante des pieds (en position de lotus complet) ou sur le haut des cuisses (en demi-lotus ou en tailleur). Le tranchant des mains est en contact avec l’abdomen. Les pouces se touchent délicatement. Ainsi posées, les deux mains forment un bel ovale autour du dāntián, ou hara.
Les épaules se relâchént.
Les yeux sont bien horizontaux, mis-clos, le regard est posé à 45 degrés vers le sol.
Les dents se touchent  légèrement, la langue touche délicatement le palais et les mâchoires sont détendues.

Posture, respiration
 et pensées
L’ancrage au sol, le redressement de tout le corps et le relâchement créent une respiration lente et profonde. Dans une parfaite immobilité, le pratiquant.e tourne son attention vers l’intérieur, suit sa respiration et, sans les rejeter ou les suivre, laisse passer ses pensées.

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Mushotoku : sans esprit de profit

Le pratiquant ou la pratiquante ne recherche pas un état spécial, mais se contente de s’harmoniser avec les rythmes naturels, simplement, naturellement, automatiquement.

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